10 métiers du soin les plus exposés au burnout

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Vous êtes peut-être vous-même un professionnel du soin, ou vous vous intéressez à la santé de ceux qui, chaque jour, prennent soin des autres. Dans un contexte où les exigences du système de santé ne cessent de croître, la question du burnout chez les soignants est devenue incontournable. Ce phénomène d’épuisement professionnel, à la fois physique, émotionnel et psychologique, touche aujourd’hui une large part des métiers du secteur médico-social et hospitalier en France.

Mais qui sont les plus exposés ? Quelles fonctions cumulent les facteurs de risque les plus lourds, comme la surcharge de travail, le manque de reconnaissance, l’exposition à la souffrance ou encore les horaires déstructurants ? Selon les dernières études françaises (DREES, 2019 ; Ministère de la Santé, 2018 ; Fond et al., 2019), dix professions se détachent nettement par leur vulnérabilité face au burnout, allant des infirmiers aux travailleurs sociaux, en passant par les aides-soignants, urgentistes ou psychologues.

 

À travers cette exploration, nous vous invitons à mieux comprendre les raisons structurelles, organisationnelles et humaines qui rendent ces métiers si exposés à l’épuisement professionnel. Car prendre soin des soignants, c’est aussi prendre soin du système tout entier — et de chacun d’entre nous.

 

1. Infirmiers et infirmières

Selon une étude menée au Centre Hospitalier Provincial de Nador, 47,2 % des infirmiers présentent un épuisement émotionnel élevé, 24,5 % une dépersonnalisation élevée et 36,8 % un faible accomplissement personnel .

 

Si vous êtes infirmier ou infirmière, vous savez mieux que quiconque combien ce métier peut être passionnant mais aussi épuisant. Le burnout infirmier est une réalité bien documentée en France, touchant près de la moitié des professionnels du secteur (Meziani & Kharbach, 2021).

 

Cette vulnérabilité s’explique par une combinaison de facteurs : une charge de travail élevée, des horaires décalés, un manque de reconnaissance, mais aussi l’exposition constante à la souffrance humaine. Vous êtes en première ligne, souvent sollicités physiquement et émotionnellement, sans toujours disposer des moyens suffisants pour assurer votre mission dans des conditions sereines. À cela s’ajoute un environnement hospitalier sous pression, où les effectifs réduits accroissent la surcharge de travail et la fatigue mentale (Ministère de la Santé, 2018).

 

Prévenir le burnout chez les soignants, c’est d’abord reconnaître ces risques spécifiques pour mieux y répondre collectivement. Si vous vous sentez concerné, sachez que vous n’êtes pas seul : en parler, se faire accompagner et s’accorder du répit sont des démarches essentielles pour préserver votre santé mentale et votre engagement professionnel.



2. Médecins généralistes et urgentistes

Une revue systématique a révélé que la prévalence du burnout chez les médecins français est de 49 %, avec 5 % souffrant de burnout sévère. Les médecins urgentistes, les internes et ceux ayant une charge de travail élevée sont particulièrement à risque .

Si vous êtes médecin généraliste, vous savez à quel point votre engagement quotidien peut être intense, parfois même épuisant. Le burnout médical, ou épuisement professionnel, touche particulièrement les généralistes, car vous êtes en première ligne face aux attentes croissantes des patients, à la surcharge administrative et à la complexité grandissante des prises en charge.

 

Selon une revue de littérature publiée dans L'Encéphale, près d’un médecin sur deux en France présente des signes de burnout, avec une prévalence particulièrement élevée chez les praticiens de soins primaires. Cette situation s’explique notamment par la solitude de l’exercice libéral, le manque de reconnaissance, les consultations chronophages et les horaires souvent étendus, parfois sans pauses suffisantes.

 

Face à ce constat alarmant, il est essentiel de prendre soin de vous, d’écouter les signaux d’alerte et de rechercher du soutien lorsque cela devient nécessaire. Votre bien-être est une condition indispensable à la qualité des soins que vous apportez chaque jour.

Si vous êtes médecin urgentiste ou travaillez dans un service d’urgence, vous savez à quel point la pression quotidienne peut être intense. Ce métier, essentiel au bon fonctionnement du système de santé, vous confronte à un enchaînement de situations critiques, de décisions vitales à prendre dans l’instant, et à une charge émotionnelle souvent lourde.

 

Les études françaises, notamment publiées dans L'Encéphale et L’Information psychiatrique, révèlent que près de la moitié des médecins hospitaliers, dont les urgentistes, présentent des symptômes de burnout. Ce syndrome d’épuisement professionnel résulte d’un stress chronique mal régulé, aggravé par des horaires décalés, le manque de repos, l’exposition répétée à la souffrance des patients et parfois à la violence. Vous êtes en première ligne, souvent sans le temps nécessaire pour récupérer ou vous recentrer.

3. Aides-soignants

 Le rapport sur la santé des professionnels de santé indique que 61 % des aides-soignants ont déjà vécu un épisode d'épuisement professionnel .

En tant qu’aides-soignants, vous êtes au cœur de la relation humaine et du soin quotidien. Cette proximité constante avec la souffrance, la dépendance et parfois la fin de vie fait de votre métier l’un des plus beaux… mais aussi l’un des plus éprouvants.

 

Selon un rapport du ministère de la Santé (2018), plus de 60 % des aides-soignants ont déjà vécu un épisode de burnout, un chiffre alarmant qui reflète une réalité bien connue sur le terrain. Vous êtes confrontés à des conditions de travail souvent difficiles : manque de personnel, cadences élevées, gestes répétitifs, absence de reconnaissance, et horaires irréguliers. À cela s’ajoute un poids émotionnel important, car vous accompagnez des personnes en grande vulnérabilité. Cette charge physique et psychique cumulée peut, avec le temps, épuiser vos ressources personnelles et altérer votre bien-être.

 

Il est essentiel de reconnaître les signes du burnout et d’oser en parler, car votre santé mentale mérite autant d’attention que celle des personnes dont vous prenez soin. Vous n’êtes pas seuls : des solutions existent pour prévenir l’épuisement professionnel et retrouver un équilibre durable.



4. Médecins hospitaliers

Une enquête a montré que 50,3 % des médecins hospitaliers ont été en situation de burnout, dont 46,3 % dans le secteur public .

Vous êtes médecin hospitalier ou vous vous interrogez sur les raisons pour lesquelles cette profession est particulièrement exposée au burnout ? Sachez que ce risque élevé n’est ni rare ni anodin.

 

En France, près d’un médecin hospitalier sur deux rapporte avoir vécu un épisode d’épuisement professionnel (Cuvillier, 2018). Ce phénomène s’explique par une combinaison de facteurs structurels et émotionnels : charge de travail intense, horaires prolongés, responsabilités vitales constantes et manque de reconnaissance sont autant d’éléments qui fragilisent l’équilibre personnel et professionnel. À cela s’ajoutent les contraintes administratives, le manque de moyens et le sentiment d’isolement qui peuvent exacerber le mal-être.

 

Vous n’êtes pas seul : de nombreuses études, comme celles du ministère de la Santé (2018) et de la DREES (2019), tirent la sonnette d’alarme. Préserver votre santé mentale est essentiel pour continuer à exercer dans de bonnes conditions. Parler de votre épuisement, consulter un professionnel ou rejoindre des dispositifs de soutien peut faire toute la différence. Votre bien-être est aussi précieux que celui de vos patients.



5. Travailleurs sociaux

 Les travailleurs sociaux sont confrontés à des conditions de travail difficiles, notamment des agressions verbales et physiques, ce qui contribue à un taux élevé de burnout dans cette profession .

Vous exercez un métier profondément humain, mais aussi intensément éprouvant : en tant que travailleur social, vous êtes au quotidien confronté à la détresse, à la précarité, à la souffrance psychologique, et parfois même à des situations de violence ou de crise aiguë. Ce contact répété avec la misère sociale et émotionnelle des autres, sans toujours disposer des ressources nécessaires pour y répondre efficacement, vous expose à un épuisement émotionnel profond.

 

Selon une analyse publiée dans Sciences et actions sociales (Wagnon, 2023), l'intensité de l'engagement relationnel et la charge administrative croissante pèsent lourdement sur votre équilibre personnel. Le manque de reconnaissance institutionnelle, la pression constante pour « faire plus avec moins » et la difficulté à poser des limites entre vie personnelle et professionnelle sont autant de facteurs aggravants. Cette accumulation de stress chronique peut mener à ce que l’on appelle le burnout des travailleurs sociaux, un syndrome d’épuisement professionnel reconnu et largement documenté.

 

Pour préserver votre santé mentale, il est essentiel de reconnaître ces signes d’alerte, de vous entourer de soutien (professionnel et personnel), et de valoriser l’écoute, la supervision et la formation continue comme leviers de prévention.

 

6. Psychologues et professionnels de la santé mentale

Bien que des données spécifiques pour la France soient limitées, les psychologues et autres professionnels de la santé mentale sont exposés à un risque accru de burnout en raison de la charge émotionnelle de leur travail.

Vous exercez un métier profondément humain, empreint d’écoute, d’attention et d’empathie. En tant que psychologue, psychiatre, psychothérapeute ou infirmier en psychiatrie, vous êtes chaque jour en contact avec la souffrance psychique de vos patients. Ce lien constant avec la détresse émotionnelle, souvent sans retour immédiat ou tangible, expose particulièrement les professionnels de la santé mentale au burnout.

 

Selon plusieurs études francophones (Fond et al., 2019 ; Cuvillier, 2018), la charge émotionnelle, le manque de reconnaissance institutionnelle, ainsi que l’isolement professionnel sont des facteurs majeurs d’épuisement. Vous êtes nombreux à porter une responsabilité lourde, parfois dans des conditions de travail difficiles, marquées par une surcharge de consultations, un manque de moyens humains et un accès restreint à des espaces de supervision ou de débriefing.

 

Comprendre les spécificités de votre métier est essentiel pour mieux prévenir l’épuisement professionnel dans le secteur de la santé mentale. En prenant soin des autres, n’oubliez pas de prendre aussi soin de vous.

7. Médecins en formation (internes et résidents)

Une étude a révélé que 16 % des internes présentent un épuisement émotionnel élevé, 33,8 % une dépersonnalisation élevée et 38,9 % un faible accomplissement personnel .

Vous êtes interne ou résident en médecine et ressentez une fatigue persistante, une perte de motivation ou un sentiment d’inefficacité ? Vous n’êtes pas seul. Les médecins en formation sont particulièrement exposés au burnout, un épuisement professionnel reconnu par de nombreuses études comme une problématique majeure dans les hôpitaux français. En effet, la surcharge de travail, le rythme intense des gardes, le manque de sommeil, mais aussi la pression hiérarchique et le poids des responsabilités médicales contribuent à ce mal-être profond.

 

Selon une étude publiée dans la Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique, près de 40 % des internes présentent un faible accomplissement personnel, et plus de 30 % montrent des signes de dépersonnalisation. Ces chiffres alarmants soulignent l’importance de reconnaître les symptômes du burnout et d’en parler sans honte.

 

Prendre soin de votre santé mentale est essentiel, non seulement pour vous, mais aussi pour la qualité des soins que vous prodiguez à vos patients. Il est temps de remettre l’humain au cœur de la formation médicale.

 

8. Médecins spécialistes (anesthésistes, gynécologues, etc.)

Une étude comparative a montré que les anesthésistes et d'autres spécialistes hospitaliers français présentent des niveaux significatifs de burnout .

Si vous êtes médecin spécialiste, vous savez à quel point votre quotidien peut être exigeant, tant sur le plan émotionnel que physique. Le burnout chez les médecins spécialistes est une réalité de plus en plus préoccupante, en raison de la forte pression liée à la complexité des cas traités, aux responsabilités vitales, ainsi qu'aux longues heures de travail souvent sans réelle récupération.

 

Plusieurs études françaises, comme celle publiée dans L’Information psychiatrique (Cuvillier, 2018), révèlent que plus de 50 % des médecins hospitaliers déclarent avoir déjà vécu une situation d’épuisement professionnel. Cette surcharge est amplifiée dans certaines spécialités telles que l’anesthésie, la gynécologie ou la cardiologie, où les décisions prises peuvent avoir des conséquences immédiates sur la vie des patients. L'intensité du rythme hospitalier, le manque de reconnaissance et parfois l'isolement émotionnel contribuent également à cette vulnérabilité.

 

Comprendre les causes du burnout dans votre spécialité et bénéficier d'un suivi psychologique régulier, c’est déjà faire un pas vers sa prévention — pour votre santé, votre bien-être, mais aussi pour la qualité de soin que vous apportez chaque jour à vos patients.

9. Personnel de santé en milieu hospitalier

Selon la DREES, en 2017, 35 % des salariés de la fonction publique hospitalière étaient exposés à des situations de tension au travail, contre 27 % de l'ensemble des salariés .

Si vous travaillez dans un établissement hospitalier ou accompagnez un proche dans ce secteur, vous avez sans doute déjà perçu la pression constante qui pèse sur les épaules du personnel soignant. Les professionnels de santé en milieu hospitalier – infirmiers, aides-soignants, médecins, internes – sont en effet particulièrement exposés au burnout, aussi appelé syndrome d’épuisement professionnel. Ce phénomène s’explique par une accumulation de facteurs : surcharge de travail, horaires irréguliers, manque de reconnaissance, exposition quotidienne à la souffrance des patients, et parfois même à la violence.

 

Selon le Ministère de la Santé (2019), plus d’un tiers des soignants hospitaliers souffrent de tensions psychiques importantes, bien au-delà de la moyenne nationale. Ce déséquilibre entre les exigences du métier et les ressources disponibles génère un stress chronique qui épuise progressivement les réserves émotionnelles et physiques.

 

Il est essentiel de parler de cette réalité, de la reconnaître, et d'agir collectivement pour protéger ceux qui prennent soin de nous au quotidien. En comprenant mieux pourquoi les personnels hospitaliers sont si vulnérables face au burnout, nous faisons un pas de plus vers une médecine plus humaine et respectueuse des soignants.



10. Personnel en gériatrie

Une étude a révélé que le personnel soignant en gériatrie présente une prévalence de burnout de 8,43 %, avec des facteurs de risque tels que le contact direct avec les patients et l'ancienneté.

Le personnel soignant en gériatrie, peut-être comme vous, fait partie des professionnels les plus exposés au
burnout. Pourquoi ? Parce que travailler auprès de personnes âgées implique une forte charge émotionnelle, une confrontation constante à la dépendance, à la fin de vie, et parfois à des situations de solitude extrême.

 

Selon une étude française publiée dans Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie, plus de 8 % des soignants en gériatrie présentent un syndrome d’épuisement professionnel avéré, avec un lien direct entre l’ancienneté, la charge de travail, et la fréquence des contacts directs avec les patients. De plus, le manque de reconnaissance, les effectifs souvent insuffisants et le rythme soutenu favorisent l’apparition d’un stress chronique.

 

Si vous travaillez dans ce domaine, il est essentiel de reconnaître ces risques pour mieux les prévenir. Le bien-être du soignant est une condition indispensable à une prise en charge humaine et de qualité des aînés. Prendre soin de vous, c’est aussi prendre soin des autres.

 

Si vous exercez un métier du soin

Que vous soyez infirmier, aide-soignant, médecin ou travailleur social — il est essentiel de prendre soin de vous autant que vous prenez soin des autres.

 

Le risque de burnout est réel et bien documenté dans ces professions à haute charge émotionnelle et physique (DREES, 2019 ; Ministère de la Santé, 2018). Pour prévenir l'épuisement professionnel, commencez par reconnaître les signes avant-coureurs : fatigue persistante, perte de motivation, irritabilité ou sentiment d’inefficacité. N'hésitez pas à en parler à vos collègues ou à un professionnel de santé. Accordez-vous des moments de récupération, instaurez des rituels de déconnexion après le travail, et favorisez un équilibre entre vie personnelle et professionnelle. Les structures de soins ont aussi un rôle à jouer : un management bienveillant, des équipes soudées et des formations à la gestion du stress sont autant de leviers efficaces pour protéger votre bien-être (Fond et al., 2019 ; Beck et al., 2014). Vous méritez de travailler dans un environnement qui vous soutient — prendre soin de vous, c’est aussi continuer à prendre soin des autres dans la durée.

 

-> Prendre rendez-vous pour un accompagnement psychologique vous aidera à prendre soin de vous (et donc des autres).

 

FAQ

1. Quels sont les signes du burnout chez les professionnels de santé ?

Le burnout chez les soignants se manifeste par une fatigue physique et mentale intense, une perte de motivation, un désengagement émotionnel vis-à-vis des patients, ainsi qu’un sentiment d’inefficacité professionnelle. D'autres signes incluent des troubles du sommeil, de l’irritabilité, un isolement, ou encore des douleurs physiques récurrentes.

 

2. Quelles professions médicales sont les plus touchées par le burnout ?

Les professions les plus exposées sont les infirmiers, les médecins hospitaliers, les aides-soignants, les urgentistes, les psychologues et les travailleurs sociaux. Les soignants en première ligne, confrontés à une forte charge émotionnelle et à un manque de reconnaissance, sont particulièrement vulnérables.

 

3. Comment prévenir le burnout chez les soignants ?

La prévention repose sur plusieurs leviers :

  • Équilibrer vie professionnelle et vie personnelle

  • Favoriser un climat de travail bienveillant

  • Reconnaître les signes d’alerte dès les premiers symptômes

  • Accéder à des temps de repos suffisants

  • Bénéficier d’un soutien psychologique ou d’une supervision

Certaines structures mettent également en place des groupes de parole, des cellules de soutien, ou des formations à la gestion du stress.

 

4. Que faire quand on pense être en burnout en tant que soignant ?

Si vous vous reconnaissez dans les symptômes du burnout, n’attendez pas pour agir. Voici les premières étapes à suivre :

  • Consultez un médecin généraliste ou du travail

  • Prenez un arrêt maladie si nécessaire

  • Parlez-en à un collègue de confiance ou à votre supérieur hiérarchique

  • Cherchez un soutien psychologique (psychologue, psychiatre, cellule d’écoute)

  • Contactez votre ordre professionnel ou un syndicat pour connaître vos droits

 

5. Le burnout est-il reconnu comme une maladie professionnelle chez les soignants ?

 Le burnout n’est pas automatiquement reconnu comme une maladie professionnelle. Cependant, il peut l’être au cas par cas, à condition de prouver le lien direct avec l’activité professionnelle. Une déclaration peut être faite auprès de la CPAM via un formulaire de reconnaissance en maladie professionnelle. Un avis médical est indispensable.

 

Références